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COMMENT AMÉLIORER L’ISOLATION DE SON LOGEMENT ?

Avec une hausse à 100 % de la facture électrique annoncée pour 2023 par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), il est temps pour les ménages de mettre en œuvre toutes les rénovations nécessaires pour y échapper.

Et la première démarche à faire consiste à optimiser l’isolation du logement pour le rendre plus confortable, moins énergivore et agréable à vivre. Mais quels sont les travaux à prévoir pour mieux isoler un bâtiment ?

Travaux d’isolation : les résultats attendus

Vous vivez dans une ancienne construction datant d’avant 1980 ? Vous avez raison d’avoir des doutes, car ces maisons n’ont pas été bien isolées. Et si les performances énergétiques des lieux d’habitations ont sérieusement été améliorées depuis 1990, il n’est pas rare de tomber sur des bâtiments encore mal isolés en Belgique.

Pour vous aider à mieux prévoir les interventions nécessaires sur votre logement, sachez que le fait d’isoler votre toiture vous permet de réduire à 30 % la déperdition énergétique, tandis que ce taux est de 25 % pour les murs, 20 % lorsque vous aurez réussi à détecter les sources de ponts thermiques et de fuites d’air, de 15 % si vous optez pour des ouvertures à double vitrage, et de 10 % si vous isolez vos sols et vos caves.

Les solutions d’isolation de la toiture

Plus votre toiture est vaste, plus vous devriez vous interroger sur les travaux d’isolation qui ont été effectués. Si vous constatez que le toit a tendance à faire échapper la chaleur dans certaines pièces à vivre, il est temps de le mettre aux normes avec une solution d’isolation d’une épaisseur minimale de 18 à 20 cm.

Et si vous avez une sous-toiture non chauffée, c’est l’endroit idéal pour placer la solution d’isolation, dont les plus utilisées sont la laine de verre, la cellulose, la mousse de PUR et la roche soufflée. Par contre, si vos combles sont chauffés, les rouleaux de laine de verre seront installés entre les gîtes d’une toiture en pente, tandis que les panneaux de polystyrène extrudés seront plus adaptés à une toiture plate.

Et si vous avez un grenier, l’isolation par le sol est une approche intéressante et privilégiez les solutions naturelles avec une durée de vie moyenne de 10 ans.

Isoler les fenêtres et les portes

Entre le chauffage, l’électricité et le gaz, la facture énergétique du ménage a tendance à hausser. Pour la réduire, l’on parle aujourd’hui du concept de maison passive. Une notion désormais appliquée par les installateurs de fenêtres à double vitrage et de châssis hermétiques qui contribuent à limiter les déperditions énergétiques.

L’on se retrouve avec des châssis équipés de système de rupture de pont thermique pour en améliorer les performances thermiques (jusqu’à 0,79 W/m². K), de 3 joints de frappe efficaces pour retenir l’eau, le vent et la poussière. Au niveau du vitrage, le verre est doublé, voire triplé, et ce, avec une technique de collage plus innovante pour le faire adhérer au châssis.

L’isolation des murs

Pour vérifier que vos murs sont bien isolés, il vous suffit de les toucher. Si vous constatez qu’ils sont glacés en hiver et très chauds en été, cela indique qu’ils n’ont pas été isolés. Sur certains bâtiments anciens, il existe une surface creuse entre le mur d’intérieur et d’extérieur, mais elle ne sera visible que par sonde et cette opération nécessite l’intervention de professionnels en isolation thermique des bâtiments.

Ensuite, cet espace vide sera comblé par une couche isolée, sous forme de mousse, de granulés ou de flocons qui y seront injectés. Mais si vous n’avez pas assez d’espace entre les murs, il vaut mieux opter pour une isolation par l’extérieur ou par l’intérieur, deux solutions qui imposent la présence d’une équipe d’experts.